Le mentoring ou le mentorat désigne le processus au cours duquel une personne (mentor) partage son expérience et ses connaissances dans un domaine avec quelqu’un de moins expérimenté (mentoré). Cette pratique contribue aussi bien au développement professionnel que personnel du mentoré. En plus de l’atteinte des objectifs, elle donne lieu à des apprentissages, des échanges et des relations plus vertueuses. Cet article vous en dit plus !
Qu’est-ce qu’un mentor ?
Le mentor désigne un individu qui partage son expérience à une personne plus jeune et avec moins d’expérience. Autrement dit, c’est quelqu’un qui a déjà réalisé ce que vous voulez être et qui est en mesure de le transmettre.
Son rôle consiste en effet à accompagner, conseiller, soutenir et à aider le mentoré à se développer. Il est donc là pour vous éclairer, vous montrer la prochaine étape que vous devez franchir pour avancer. Il vous fait tout simplement profiter de son expérience, son savoir-faire et surtout de son savoir-être.
Par ailleurs, le mentor établit une relation de confiance entre pairs, sans ascendant hiérarchique, avec une écoute constructive et bienveillance. Ainsi, les deux parties peuvent librement confronter leurs idées et leurs visions. Il guide le mentoré dans ses apprentissages, favorise le partage d’expériences et le développement du savoir-faire et du savoir-être chez celui-ci. Il faut toutefois noter que le mentor n’est pas une personne qui vous dicte quoi penser et quoi faire.
Quelles sont les qualités d’un bon mentor ?
Le choix d’un mentor n’est pas une décision à prendre à la légère, car tout le monde n’est pas forcément qualifié pour faire ce travail. Un bon mentor doit posséder certaines compétences relationnelles fortes à savoir :
- confiance : il doit avoir le talent de garder les choses entre mentor et mentoré ;
- honnêteté : la facilité de parler-vrai et de donner des réponses directes ;
- empathie : il doit comprendre et reconnaître de l’autre sans avoir besoin d’y ajouter ses propres anecdotes ;
- abordable : faire preuve d’ouverture, ne pas être intimidant ;
- engagement : avoir une volonté de former une relation, à s’intéresser aux autres. Avoir aussi une propension à la compassion et à la sympathie ;
- impartialité : ne pas se précipiter vers des critiques, mais trouver des solutions objectives aux erreurs ou problèmes ;
- coaching : il doit posséder les qualités d’un coach.
Par ailleurs, un bon mentor doit avoir un intérêt pour l’entraide même si le mentoré peut in fine devenir meilleur que lui. Il doit posséder des connaissances, être compétent dans ses fonctions et connaitre également son sujet. Il doit surtout être un modèle de réussite pour vous.
Être mentor, c’est être à l’écoute, être capable de revenir sur des problèmes précédents sans préjugés et assurer une bonne compréhension. C’est aussi guider et non résoudre. Ce coach doit simplement donner des avis, des indices pour vous permettre de prendre vos propres initiatives, de comprendre vos erreurs et succès.
Un mentoring réussi : quelles sont les techniques ?
Il existe un certain nombre de secrets qui vous permettront de mieux réussir votre travail de mentor.
Créer un partenariat
Le mentoring, c’est du partenariat. Il faut le dire, en tant que mentor, vous n’aimeriez pas tous les mentorés et eux tous ne vous aimeront pas. Vous devez ainsi essayer de trouver des gens qui ont une expérience, un passé et surtout une personnalité compatible avec ce que vous êtes. Changez toutefois de mentoré si vous sentez qu’après quelques rencontres la relation reste au point mort.
Déterminer les objectifs et bien structurer
Ici, vous devez aider votre mentoré à déterminer ses propres idées et non les suggérer vous-même. Votre travail est tout simplement de vous assurer qu’elles sont mesurables et réalisables. Par ailleurs, il est aussi judicieux de décider entre vous combien de fois vous vous rencontrerez, le nombre de coups de téléphone et leur fréquence, le nombre de emails, etc.
Communiquer et partager
Vous devez bien évidemment parler ensemble et écouter l’autre. Ceci vous permettra surtout de définir les points faibles et forts de votre protégé. Une autre des choses les plus importantes est de partager et ne pas faire la morale. Vous n’êtes en effet ni un patron ni un formateur. Votre rôle est de rendre vos expériences professionnelles utiles pour votre mentoré afin qu’ils lui soient bénéfiques.
Conclusion
En somme, le mentoring vise avant tout le développement du protégé et le partage d’expériences. C’est un processus utile qui crée de la valeur ajoutée au sein d’une équipe quand il est bien réalisé. Il enrichit autant le mentor que son mentoré. C’est sans doute un moyen efficace d’acquérir tout un éventail de compétences personnelles et professionnelles.